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Donc voilà

Un peu de tout, sur tout ou rien, selon l'humeur du jour.

EN DIRECT … DU CAFÉ DES SPORTS

Publié le 29 Juin 2021 par Jean Dufour

Au lendemain de cette victoire/défaite historique, chacun y va de son petit commentaire de chroniqueur sportif de comptoir. Nous voulons, nous aussi, alimenter à notre tour ce passionnant débat, et profiter de l’occasion que nous offre l’actualité pour apporter un éclairage bien utile sur une expression langagière souvent utilisée mais fréquemment mal interprétée.
Il n’est pas rare, en effet, de confondre « maillot jaune » et « porteur du maillot jaune », assimilant ainsi l’athlète à son glorieux vêtement. Exemple : « le maillot jaune vient de franchir la ligne d’arrivée ». S’il semble évident aux yeux de tous qu’un simple tee-shirt coloré ne peut à lui seul gagner l’étape, la confusion est cependant plus gênante quand le commentateur déclare, au moment du départ, que « X. est porteur du maillot jaune ». Est-il simplement porteur du maillot, ou porteur de celui qui porte le maillot ? Si le commun des mortels conçoit bien que ledit cycliste a simplement revêtu la parure convoitée, des esprits plus obtus s’imaginent que le coureur en question porte sur son dos le détenteur de la première place du classement. Ce qui constituerait, si tel était le cas, un sérieux handicap pour le porteur, mais un net avantage pour le porteur porté.
Il nous a paru important de bien souligner cette distinction, avant que les commentaires ne se déchainent (de vélo) inutilement.
Dans une prochaine rubrique, nous aborderons la nuance à apporter entre « maillot vert » et « porteur du maillot vert ». Avant de nous pencher sur la question du poids du maillot à pois. Histoire de nous souvenir du célèbre slogan : « Le maillot à pois, la caravane passe ».
Donc, voilà,
EN DIRECT … DU CAFÉ DES SPORTS
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C’EST PAS MOI C’EST L’AUTRE

Publié le 26 Juin 2021 par Jean Dufour

Intéressons-nous, une fois de plus, aux expressions et autres formules que les pseudo-avancées informatiques (du gendarme) inoculent insidieusement dans notre vocabulaire quotidien.
Penchons-nous aujourd’hui sur l’injonction qui s’affiche de temps à autre sur l’écran de votre PC : « Confirmez qu’il s’agit bien de vous », et tentons de bien comprendre le mécanisme de cette étape par laquelle il vous faudra passer pour accéder à vos propres données.
De deux choses la lune :
- Ou il s’agit bien de vous et vous confirmerez alors par un vibrant : « oui, c’est moi » … Ou « non c’est pas moi », si vous voulez faire une petite blague rigolote.
- Ou il ne s’agit pas de vous et vous répondrez : « non, ce n’est pas moi ».
Dans ce deuxième cas, c’est que vous êtes un autre. Oui, mais qui ?
Si c’est un autre, qui n’est pas vous, qui lit et qui répond « oui, c’est moi », vous ne pourrez plus confirmer par la suite que vous êtes bien vous, car un autre l’aura déjà fait auparavant (chinois).
Dès lors (en barre), comment savoir si vous êtes bien vous ? Le mieux est encore de vous poser calmement la question, devant votre miroir : « suis-je bien moi ? ». Vous seul serez à même d’y répondre. En âme et conscience.
Par ailleurs, l’emploi du « vous », dans la phrase « confirmez qu’il s’agit bien de vous » peut prêter (sans intérêt) à confusion.
Soit, il s’agit d’un vous majestatif. Dans ce cas, on est en droit de se demander pourquoi la machine ne vous tutoie-t-elle pas, alors que vous vous fréquentez depuis tant de temps. Peut-être une manœuvre pour endormir votre vigilance … Méfiance donc !
Soit il s’agit réellement d’un « vous » pluriel ? Il importe alors de savoir à qui ce « vous » s’adresse : votre famille, vos collègues, vos voisins de bistro … Dans le doute, nous vous conseillons de poser la question à tous ceux qui vous entourent « êtes-vous bien vous ? » avant de répondre à votre écran. Ceci vous évitera bien des déboires.
A bientôt pour d’autres conseils.
Donc, voilà.
C’EST PAS MOI C’EST L’AUTRE
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JEUX SANS FRONTIÈRES

Publié le 24 Juin 2021 par Jean Dufour

A deux lettres et 800 kilomètres près, les Bleus auraient pu compter sur six supporters supplémentaires face à la Hongrie, ce samedi. Ces derniers ont rallié … Bucarest au lieu de Budapest ! Une erreur de destination dont ils se sont rendu compte au moment de partager des bières avec des Ukrainiens, qui eux supportaient leur pays face à l'Autriche, à Bucarest. Après avoir confondu les deux villes, les six supporters ont également mélangé les drapeaux de l'Ukraine et de la Hongrie.
Ils espèrent être rentrés à temps pour assister à l’arrivée du Tour de France qui, comme chaque année, se disputera, à Bari en Italie, à une lettre et 1747 kilomètres près.
Vive le sport !
Donc, voilà,
JEUX SANS FRONTIÈRES
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NOTRE CONCOURS DE POÉSIE

Publié le 12 Juin 2021 par Jean Dufour

A la demande générale moins une voix, revoici notre grand jeu de l’été « poête-poête ».
Retrouvez la fin de la célèbre citation :
« Il vaut mieux prendre son mâle en patience,
Que sa femelle en … »
1. urgence.
2. photo.
3. levrette.
4. flagrant délit.
5. auto-stop.
6. défaut.
7. grippe.
8. main.
9. amazone.
10. deux-chevaux.
Envoi des réponses à l’adresse habituelle, avant la fin du délai, le cachet de la poste faisant foi.
Bonne chance !
Donc, voilà,
NOTRE CONCOURS DE POÉSIE
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ENTENDU DANS LE POSTE

Publié le 11 Juin 2021 par Jean Dufour

Ce matin, Michel Lecomte-est-bon déclarait sur les ondes:
« Au niveau du foot féminin, les courbes sont en croissance totale ! ».
Et après, on s’étonne …
Donc, voilà,
ENTENDU DANS LE POSTE
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TRANSPORTS EN COMMUN

Publié le 10 Juin 2021 par Jean Dufour

Il est des jours où il n’est même pas nécessaire de se creuser le ciboulot pour imaginer une tournure décalée à un fait d’actualité ou pour le décrire d’une manière détournée et fantaisiste. Parfois, l’auteur de l’article nous offre lui-même la conclusion que l’on aurait voulu inventer soi-même pour doter fièrement d’une belle chute cocasse la narration de l’événement.
La preuve …
Voici ce que l’on a pu lire dans une gazette cette semaine :
« Scène pour le moins choquante et vulgaire dimanche après-midi à Tournai. Un couple, visiblement alcoolisé, s’est adonné aux plaisirs de la chair sur un banc d’un quai de la gare hainuyère. Des adolescents qui attendaient le départ de leur train ont tout filmé.
Sur les images, qui circulent abondamment sur les réseaux sociaux depuis quelques jours, on aperçoit un homme et une femme en train de copuler sur un banc en pleine journée. Le couple pratique quelques-unes des positions du Kamasutra, visiblement sans aucune gêne.
Des adolescents ont filmé la scène, qui dure plus de deux minutes, depuis la fenêtre du train dont ils attendaient le départ. Choqués, ils n’en croyaient pas leurs yeux. »
Un fait relativement anodin donc, mais qui revêt toute sa dimension dramatique lorsque l'on découvre la conclusion du journaliste : « Et de surcroît, les deux auteurs de ces batifolages ne portaient pas de masque buccal ! »
Tout est dit !
Donc, voilà,
TRANSPORTS EN COMMUN
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GAZONS MAUDITS

Publié le 9 Juin 2021 par Jean Dufour

Les échidnés respirent ! La Wallonie va enfin interdire l’usage des robots-tondeuses durant la nuit, afin de préserver les hérissons, ces petits bestiaux éminemment sympathiques, trop souvent victimes innocentes de ces engins autonomes pour jardiniers flemmards.
Il convient nez-en-moins de souligner qu’il est tout aussi important de rester prudent durant la journée. On nous rapporte en effet qu’une adepte du bronzage intégral aurait été victime d’un rasage de gazon particulièrement douloureux, alors qu’elle somnolait allongée sur sa pelouse en compagnie d’un de ces robots-tondeuses.
Restons vigilants !
Donc, voilà,
GAZONS MAUDITS
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LES RICHESSES DE NOTRE TERROIR

Publié le 8 Juin 2021 par Jean Dufour

Vu dans une vitrine de Hannut.
Notre concours : combien y en-a-t-il dans la réserve à gauche ?
Bonne chance !
Donc, voilà,
LES RICHESSES DE NOTRE TERROIR
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TO ANSWER OR NOT TO ANSWER, THAT’S THE QUESTION !!!

Publié le 8 Juin 2021 par Jean Dufour

Une tenniswoman a décidé de quitter la compétition parce qu’elle en avait marre de répondre aux questions des journalistes, dès la fin de ses exploits.
Nous ne pouvons que manifester notre sympathie compréhensive à l’égard (du Nord) de cette jeune femme. Qui ne se souvient en effet de la pénibilité d’avoir à formuler un commentaire personnel et si possible cohérent et intelligent, à l’issue immédiate d’une action, fût-elle professionnelle ou pas (NDLR : le Marsupilami aurait écrit houba… Mais cette remarque est totalement inutile et hors de propos. ... Quoi que … Mais bon.).
Assaillir de questions un sportif ou une sportive, sans lui laisser franchir le sas de décompression qui lui permet d’atterrir en douceur dans une autre réalité, c’est un peu comme …
- interroger le chauffeur de bus, dès son arrivée au dépôt, sans lui laisser le temps de souffler, pour lui demander comment s’est passé son parcours, comment il a vécu son exploit d’arriver à l’heure, quels sont ses états d’âme, et quels sont ses projets pour la prochaine saison,
- sonder son ou sa partenaire encore tout(e) émoustillé(e) et à court d'haleine d’un « alors heureux(se) ? » immédiatement après une partie de tagada-tsoin-tsoin,
- inonder vos enfants d’une déferlante de questions pragmatiques et sentencieuses telles que « as-tu bien mangé », « as-tu bien dormi », « as-tu bien obéi », dès la sortie du car, après un camp de quinze jours où les braves petits se sont éclatés à … boire des Jupiler, draguer les animatrices et fumer des produits naturels.
Conseillons à la championne nippone (ni mauvaise) de prendre dorénavant les devants et de retourner la question aux journalistes : « Et vous, comment avez-vous vécu votre commentaire du match ? Etes-vous contents de vous ? On vous a senti un peu faiblard dans le deuxième set … Ferez-vous mieux la prochaine fois ? N’avez-vous pas commis une faute, quand vous avez déclaré « c’est la première fois qu’elle a venu » ? Quels sont vos projets ? Comment comptez-vous vous améliorer ? Que pensez-vous des journalistes qui ne veulent pas répondre aux questions ? »
Balle de match !
Donc, voilà,
TO ANSWER OR NOT TO ANSWER, THAT’S THE QUESTION !!!
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DU VENT DANS LES VOILES

Publié le 5 Juin 2021 par Jean Dufour

Alors que la grande marée du covid se retire peu à peu de nos rivages, laissant apparaitre au grand jour, sur la plage de notre quotidien (NDLR : quel lyrisme !) des objets de préoccupation que ses diverses vagues successives avaient immergées et soustraites provisoirement à notre attention (NDLR : non, mais, quelle poésie !), dont certains, tels ces coquillages, ces méduses, ces capsules de Maes Pils ou ces mégots incandescents qui font tout le charme de nos sablonneux rivages, rendent malaisée la marche de notre société et lui impriment des cicatrices dont certaines resteront sensibles pour longtemps.
Un incident récent nous rappelle ainsi que certains thèmes continuent à faire débat et à diviser l’opinion. Relevons ici l’un d’entre eux que l’on a trop souvent tendance à minimiser. Nous voulons pointer l’épineuse problématique du port du voile pour homme. En effet, si l’on débat aujourd’hui de la question de savoir si l’on peut laisser conduire un bus par une femme voilée, le problème n’est jamais évoqué quand s’il s’agit d’un homme ! Ce qui représente ici, pour le moins, une flagrante discrimination !
C’est ce qui amena d’ailleurs ce candidat à l’emploi à mettre les voiles et à lever ainsi le voile sur cette problématique négligée.
Notons que ce sont les coiffeurs qui se montrent les plus farouches opposants au port du voile pour homme, craignant de perdre peu à peu une clientèle dont la garniture capillaire serait désormais soustraite aux regards d’autrui et qui, laissée à l’état sauvage, se passerait désormais de leurs pileux services. Un flagrant manque à gagner !
Le débat reste ouvert …
Donc, voile-là,
DU VENT DANS LES VOILES
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