Insidieusement, subrepticement, sans crier gare (NDLR : Mais qui crie encore gare de nos jours … Pourquoi pas port ou aéroport, tant qu’on y est ?), il s’est introduit dans notre quotidien et s’y est rapidement aménagé, d’autorité, une place incontournable. Alors que la planète a tourné pendant des milliards d’année sans lui, il est devenu, en une fraction de temps, indispensable à nos activités les plus courantes. Le QR-code est partout, et tant pis pour les laissés pour compte de la numérisation galopante.
Au bistro ou au restaurant, plus de menus papiers, mais un QR-code sur la table. Au musée, plus d’audio-guide, mais un QR-code pour entendre les commentaires dans les écouteurs de votre aïe-faune. A la télévision, plus d’appels téléphoniques pour participer aux sondages, mais un QR-code sur l’écran de votre téléviseur. Pas de Covid-safe-ticket sans QR code. Au sex-shop, plus moyen de régler l’addition sans son QR-Gode. Plus question de prendre le volant sans son QR-code de la route. Même les poules, qui ne manquent ni de pondant ni de ré-pondant, s’y sont mises et chantent joyeusement QR-code-code-codak. C’est dire !
Mais d’où vient cette abréviation « QR » ? Bonne question ! Contrairement à ce que l’on serait en droit de penser, il s’agit en fait, d’un abrégé de la locution « cul-air », expression aujourd’hui surannée, qui servait autrefois de code pour prévenir discrètement son entourage de l’imminence d’un lâcher de flatulence(s) afin que les proches aient le temps de se mettre à l’abri.
Quant au lien de cette expression avec le QR-code suce-nommé, nos chercheurs qui cherchent n’ont pas encore pu en percer le mystère. Mais ne désespèrent pas. Courage à eux !
Donc, voilà.