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« Post Covidum animal triste »
Donc, voilà,
Publié le 30 Juillet 2020 par Jean Dufour
« Post Covidum animal triste »
Donc, voilà,
Publié le 29 Juillet 2020 par Jean Dufour
On a beau dire ce qu’on veut, en cette période où le repli sur soi et les manifestations d’égoïsme sont exacerbées par ce que nous vivons depuis plusieurs mois, il en est parmi nous qui continuent à manifester courageusement et inlassablement de l’attention à leurs contemporains parmi les plus faibles et à s’engager pour de justes et nobles causes.
Ainsi, le chanteur Marc Lavoine vient-il de poser un geste fort en faveur d’une société inclusive où tous auront leur place, du plus jeune au plus vieux. Afin de promouvoir et d’encourager les initiatives intergénérationnelles qui visent à jeter des ponts entre les âges, il a courageusement accepté de prendre pour épouse une jeune femme de 33 ans sa cadette. Un acte citoyen qui mérite toute notre admiration !
Donc, voilà,
Publié le 27 Juillet 2020 par Jean Dufour
Avec tout ça, la nouvelle de la disparition de Maryse est passée au second plan, cette semaine.
Maryse, la Maryse du Jardin extraordinaire, celle que les moins de vingt dents ne peuvent avoir oubliée, celle qui leur rendait visite tous les samedis soirs profitant de la permission d'aller dormir plus tard pour s'inviter dans les familles rassemblées en pyjama autour du poste.
On l'oublie trop souvent, , mais elle fut une véritable pionnière. Elle qui accueillait sur le plateau des bestioles venues des quatre coins du monde, elle ne se doutait pas qu'elle ouvrait la voie à un genre nouveau d'émissions encore présentes de nos jours sur nos écrans.
Baptisés aujourd'hui "débats politiques", ils rassemblent, sur le plateau, comme à l'époque, des individus de toutes espèces, aux coloris variés et aux comportements parfois surprenants. Certains même se mordent entre eux et l'animateur a souvent toutes les peines du monde à les dompter, obligé qu'il est parfois, de devoir griffer lui même ses invités.
"Quand Serge Lama fâché, lui toujours faire ça !"
Donc, voilà,
Publié le 23 Juillet 2020 par Jean Dufour
Il ne suffit pas de porter le masque, encore faut-il le porter intelligemment.
Rappelons que ce sont essentiellement le nez et la bouche qu'il faut protéger. Le virus ne se transmet pas par les yeux, comme d'aucuns pourraient le laisser croire (voir JT RTBF de ce 20 juillet).
Une précision bien utile !
Donc, voilà.
Publié le 21 Juillet 2020 par Jean Dufour
Ne dites plus « cache-sexe », dites « François de Brigode ».
Donc, voilà,
Publié le 18 Juillet 2020 par Jean Dufour
Décès de Zizi Jeanmaire.
C’est à nouveau une véritable légende qui nous quitte, emportant avec elle l’énigme dont elle fut la cible bien malgré elle (ou pas) et qui l’a accompagnée tout au long de son parcours terrestre laissant pantois des générations d’admirateurs et trices. Sa disparition clôt définitivement le débat autour de cette question fondamentale dont le secret de la résolution disparaît à jamais en même temps que la chanteuse-danseuse qui l’emportera dans sa tombe. Pour toujours.
A moins que l’équipe de chercheurs qui s’acharnent depuis des années à percer ce mystère ne trouve enfin un jour la réponse à la question qui hante tous les esprits : Pourquoi porter le prénom de Zizi et chanter « mon truc en plumes » ?
L’avenir nous le dira. Peut-être.
Donc, voilà.
Publié le 17 Juillet 2020 par Jean Dufour
Afin de maintenir nos neurones en éveil et de cultiver cette vivacité d’esprit qui fait bien des envieux autour de nous, extrayons-nous un instant de la torpeur estivale pour nous adonner à l’un de ces petits exercices qui, s’ils ne contribuent pas à l’élévation de notre niveau culturel, ne peuvent du moins pas le faire descendre plus bas.
Aujourd’hui, livrons-nous à l’étude comparative de deux œuvres contemporaines : « La danse des canards » dont l’interprète J.J.Lionel nous a quittés cette semaine, faisant la une de tous les canards (NDLR : selon nos recherches, il n’y aurait aucun lien de parenté entre ce J.J. là et le J.J.L’amoroso fantasmé par Dalida), et « Corona song » dont l’interprète Renaud vit toujours (NDLR : nous précisons que si dans une précédente publication (à paraître) nous avions évoqué un écart de 24 ans entre Renaud et Line Renaud, c’est bien cette dernière la plus âgée, n’en déplaise à certains clichés).
Voici nos premières conclusions après une analyse comparative approfondie des deux œuvres :
1. Il ne faut pas confondre la « mare des canards » avec le très répandu « marre des connards ». Mais l’un n’empêche pas l’autre.
2. La danse des canards est généralement exécutée par des convives hilares, imbibés et ridicules se trémoussant lors des fins de soirées de mariage, de communion ou autres réjouissances telles qu’enterrements ou victoires électorales. Quand un DJ a tenté de remplacer l’incontournable farandole canardine par le récent Corona song, l’effet ne fut à la hauteur de l’effort de rajeunissement consenti. Comme quoi, changer pour changer n’est pas toujours productif.
3. Si J.J. a évoqué les loubards dans sa chanson, (la preuve : « C'est la danse des canards, les gamins comme les loubards vont danser ce gai refrain, dans tous les coins-coin-coin ») loubards dont s’est inspiré l’autre chanteur qui n’en était pas vraiment un, de loubard, en revanche jamais celui-ci ne fit allusion aux canards dans toute son œuvre, faisant preuve par là d’un manque total de reconnaissance que nous ne pouvons que regretter.
4. Et enfin, sur nos clichés, l’imitation de Renaud par J.J. Lionel est plutôt réussie. Par contre, l’imitation d’un canard par Renaud n’est pas vraiment convaincante.
Donc, voilà.
Coin, coin.
Publié le 8 Juillet 2020 par Jean Dufour
Profitons de cette période estivale pour revoir notre vocabulaire de base et briller à la rentrée. Intéressons-nous aujourd’hui au mot « jamais ».
Selon la grande rousse, « jamais » indique la continuité dans l'absence, l'inexistence. Et son collègue, le petit Robert, précise que « jamais » signifie : en aucun temps, à aucun moment.
Quelques exemples pour illustrer la force de la portée de ce petit vocable qui ponctue l’irrémédiabilité des choses :
- Eric Dupond-Moretti : « Je n’accepterai JAMAIS d’être Ministre de la justice. Ce n’est pas mon métier. Je n’en ai pas les compétences, je n’aimerais pas faire ça. »
- Roseline Bachelot : « JAMAIS je ne reviendrai à la politique. C’est totalement inconcevable. On ne se baigne JAMAIS deux fois dans le même fleuve. Il faut que les choses soient irrémédiables, sinon, elles n’ont pas de noblesse. J’aime trop la culture pour en être la ministre. »
Donc, voilà.
NB. On a appris hier que Eric Dupond-Moretti était nommé Ministre de la Justice et Roseline Bachelot Ministre de la Culture. Nos sincères félicitations à l’un et l’autre. Et même aux deux !
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Publié le 6 Juillet 2020 par Jean Dufour
Aujourd’hui, Sainte Mariette.
Particulièrement douée, la petite Mariette brillait par ses capacités scolaires hors du commun. Ce qui lui valut d’être fréquemment gratifiée, de la part de ses professeurs, d’un encourageant « C’est juste Mariette ! ».
L’expression est encore utilisée de nos jours, même si sa signification a évolué au fil du temps et si son orthographe a subi les outrages de cette anglicisation outrancière coupable d’une transmutation insidieuse de notre belle langue française en un charabia mondialisé d’un lyrisme tristement fonctionnel.
Just Maried figure désormais sur la lunette arrière du véhicule des jeunes mariés, afin de prévenir les autres usagers des fréquents soubresauts et écarts de trajectoire dont se rend traditionnellement coupable la voiture des tourtereaux, plus préoccupés par une jouissance fraîchement légalisée de leur désormais promis(e) devenu(e) mien(ne) et tien(ne) que par la bonne prise en main de leur embarcation, se livrant dès lors à des écarts de conduite et de conduite.
Heureusement, le lettrage s’efface généralement rapidement et ne tient pas la route très longtemps.
Donc, voilà,
Publié le 3 Juillet 2020 par Jean Dufour
Aujourd’hui, Saint Thomas.
Déjà tout petit, Thomas ne croyait que ce qu’il voyait. Comme il n’existait pas de miroir à l’époque, il niait l’existence des parties de son anatomie qu’il ne pouvait voir de ses propres yeux… et auxquelles il n’avait donc aucune raison de porter attention et de leur prodiguer les soins de base qu'elles méritent. Il ne se lavait dès lors que les zones corporelles visibles. Propre devant et particulièrement répugnant derrière, tel était son destin.
Il ne pouvait pas davantage voir son visage, qu’il négligeait tout autant. Et ne se coupait les cheveux et la barbe que quand les extrémités de ses pilosités, capillaires ou autres, atteignaient les limites de son champ visuel. Quant aux dents, ce n’est que lorsqu’il en perdait une, généralement bien pourrie, qu’il pouvait l’apercevoir pour la première fois, croire enfin à son existence et prendre la décision de la brosser.
Un jour, il faillit rencontrer l’âme sœur, mais comme l’amour est aveugle, il ne put en croire ses yeux et finit ses jours dans une triste solitude.
Parmi les Thomas célèbre, citons, Thomas Dutronc, Thomas Jerry, Thomas Cook, Thomas Edison (l’illuminé qui avait des ampoules), Thomas la Neige (dont s’inspira plus tard Salvatore et Adamo), Thomas Taquin (qui faisait rien que des bêtises, et qu’un moine copiste presbyte du moyen-âge transforma par erreur en Thomas d’Aquin), Thomas Épiron, et enfin Thomas Fersen (le célèbre pétomane qui s’exerçait, dès poltron minet, à déjeuner en pet).
Donc, voilà,
