Cette disposition n'est pas sans soulever une série d'interrogations qu'il nous appartiendra de relayer au nouveau Gouvernement, une fois celui-ci en place.
Ainsi, cette règle concerne-t-elle uniquement les automobilistes ? Qu'en est-il si c'est un autre cycliste qui dépasse le vélo ? Voire même si c'est un piéton qui le double ? Ou un cavalier à cheval ? Ou un cheval sans cavalier ? Ou un cavalier sans cheval ? Ou une deux-chevaux ?
D'autre part, à partir de quelle partie du cycliste ou de sa monture la distance de 1,50 mètre doit-elle être mesurée ? Le guidon, la pédale, la sonnette ... ou le cycliste lui-même ? Dans ce dernier cas, quel est le bon point de repère si la corpulence du cycliste dépasse la largeur du vélo ?
Cette distance doit-elle être constante, ou s'agit-il d'une moyenne des différentes mesures prises durant le temps du dépassement ? Notons que dans le cas d'une trop grande disparité entre les relevés de mesure (exemple, tantôt 0,50 mètre, tantôt deux mètres) la suspicion d'un état éthylique du vélocipédiste pourra être évoqué comme circonstance aggravante.
Et enfin, question essentielle, si le dépassement a lieu lors de l'entrée ou de la sortie de l'agglomération, quelle mesure est-elle d'application ? Il nous revient qu'un arrêté complémentaire devrait établir cette distance à 1,25 mètre.
Notre conseil: par temps de pluie, utiliser un mètre en plastique, la prise de mesure avec un mètre en bois risquant d'être faussée par le gonflement de celui-ci.
Et n'oublions pas, qui va sano, va à vélo !!!
Donc, voilà,