Après la réintroduction de l’ours dans les montagnes, voici l’arrivée de l’oups dans nos contrées !
Depuis quelques temps, ce spécimen, de la race des onomatopées vulgaris, envahit notre quotidien.
Sur l’affiche d’une maison à vendre déjà vendue, on peut lire « Oups, trop tard ! ». Votre programme de paiement en ligne déconne : « Oups, veuillez réessayer plus tard ». Vous recevez un message sans la pièce jointe promise, un deuxième message suit : « Oups, j’ai oublié la pièce jointe ! ». Oup, oups, oups !
Le oups est partout, même chez nos dirigeants : « Oups, j’ai oublié qu’il y avait plein de pognon dans ma valise ! ». « Oups, je ne savais pas que je touchais un complément de pension ». Et même le directeur retraité d’une prison, aujourd’hui sous les verrous, qui avait eu le tort de reprendre du travail à la maison : « Oups, je ne savais pas que j’avais du cannabis dans mon jardin ».
Tous ensemble luttons contre cette nouvelle invasion héritière de cette manie d’angliciser notre vocabulaire à tout va. (NDLR : A savoir, « Oups » vient de l’anglais « Oops »). Alors que nous disposons déjà d’un panel d’injonctions colorées telles que zut, crotte (de bique ou pas), flûte ou merde. Sans oublier le tonitruant et légendaire « Tonnerre de Brest » !
Ce n’est qu’un combat, continuons le début. Oups. L’inverse !
Donc, voilà