Une fois de plus, profitons de la torpeur de ce dimanche estival d'après échecs scolaires pour nous cultiver un brin et nous poser la question que tout le monde se pose mais que personne n'ose avouer se poser: "Mais diantre, d'où vient donc le mot "dimanche" ?"
Pour y répondre, il nous faut retourner en l'an 32 après Jésus-Christ, bien qu'en 32 il fût toujours vivant. Il aura donc vécu 33 années après lui-même. Mais là, n'est pas notre propos.
Le même Jésus était escorté en permanence par un petit fan club d'une douzaine de groupies qui le suivaient dans tous ses déplacements. Hormis Jean, son chouchou, et Judas, l'inventeur de l'œilleton pour porte d'entrée (invention que l'on doit en réalité à sa femme, Judas-Nana), ses dix autres supporters n'en foutaient pas une de toutes leurs journées. Un beau jour entre un samedi et un lundi, en ce septième jour de la semaine auquel aucun nom n'avait encore été attribué (pas une proposition de mot en "di" n'avait jusqu'alors trouvé grâce aux yeux des membres de l'Académie, parmi les bigoudi, refroidi, verdi, ladydi, françoisardi, radi, arrondi ou autre démondemidi) Jésus en eut ras-l'auréole de traîner derrière lui cette bande de fainéants. Il se retourna, les fixa du regard, et leur lança un cinglant: "Vous êtes dix manches !". Un académicien qui passait par là s'appropria le terme que l'on retrouve encore aujourd'hui dans nos calendriers.
Donc, voilà.