Grosse frayeur dans la capitale ce jeudi, quand un groupe de petits ketjes hallowinisés a entrepris d'aller sonner, rue de la Loi, chez Louis XVI (NDLR: l'auteur a probablement voulu écrire à "l'huis 16").
Qu'elle n'a pas été leur stupeur, alors qu'ils s'attendaient à voir apparaître sur le seuil la populaire silhouette à la capillarité parcimonieuse et au sourire débonnaire (de rien), de découvrir une vision d'enfer quand leur hôte leur a ouvert la lourde porte.
Celui-ci avait en effet poussé le détail jusqu'à se raser la barbe, se coiffer d'une longue perruque de type sorcière et se composer une grimace à faire blêmir les plus téméraires des petits visiteurs ... dont certains, particulièrement traumatisés, courent toujours !
Donc, voilà,

Une chinoise de 67 ans vient de donner naissance à ... un petit chinois.

Une affaire étonnante, alors que la législation n'autorise que deux enfants par couple, et que la jeune mère a déjà mis au monde deux marmots (plus âgés).

A l'heure où les questions éthiques (nerveux) sont au centre des débats, alors que le droit des hommes et des femmes à disposer d'eux même est revendiqué aux quatre coins de la planète ronde, nous assistons, impuissants, à la révélation d'une sordide affaire de maltraitance officialisée que l'on aurait pu penser n'être plus que l’apanage des seuls pays où les mots liberté, choix de vie et démocratie sont absents des dictionnaires.

C'est en effet chez nous que cela se passe, aux yeux et au su de tous. Une jeune femme est condamnée, et cela depuis sa naissance, à exercer un boulot qu'elle n'aura pas choisi, imposé par son entourage sous prétexte de fidélité à la tradition. C’eût été observé sous certains régimes où l'on ne rigole pas tous les jours, on aurait alerté l'opinion mondiale, avec force pétition et comité de soutien. Ici, c'est à coup d'émissions spéciales et sous les flonflons que l'on célèbre ce bel exemple de soumission ancestrale.

Particulièrement soucieux d'honorer la mission d'éducation permanente et d'édification des masses populaires inhérente à leur statut d'agents de service public au service du public (NDLR et financé par le public), les programmateurs de la deuxième chaîne francophone proposent ce soir, à grand renfort de bandes annonces, un film d'animation à destination des petits bout'choux. Une soirée familiale ! Riche idée ! Le film commence à 20h35, se termine à 22h35 et la cloche de l'école sonne à 8h15 le lendemain. Rappelons en effet à ces professionnels que le mercredi est généralement suivi d'un jeudi et que le week-end ne commence bien souvent que le vendredi soir. Du moins dans le monde réel.

Hier nous fêtions la Saint René.

Nos archives nous apprennent que René serait né à Renaix.

On a fait beaucoup de bruit autour de cette publicité mettant en scène un brave garçon cravaté, bien sous tous rapports, envoyant une solide mandale à sa compagne sous le prétexte que celle-ci lui a ramené un faux Bicky (NDLR: faut être atrophié du cervelas pour agir de la sorte, un faux Bicky ne pouvant pas être plus immangeable qu'un vrai ! Mais, bon, n'est pas expert en gastronomie qui veut).

On apprend ce jour que l'incident est clos. Le gaillard a présenté ses excuses, a dit qu'il ne l'avait pas fait exprès et qu'il ne le refera plus. Plus aussi fort, en tous cas.
Encore une histoire qui finit bien.
Donc, voilà,

"Pour combattre l'obésité, on doit mettre les bouchées doubles !"

Donc, voilà,

Le comédien qui entrouvre légèrement le rideau rouge pour scruter le public dans la salle avant la représentation, c'est un peu comme l'amant qui écarte délicatement le tissu du string de sa partenaire.
La même pensée les traverse:
"Va falloir assurer et être à la hauteur".

Encore un drame de l’étiquetage !
Un consommateur qui a souhaité garder l’anonymat pour les raisons que l’on comprendra aisément en lisant la suite de ce récit, se souviendra longtemps de la mésaventure qu’il lui a été donné de vivre ce samedi après-midi vers 14 h 30 alors qu’il effectuait ses emplettes hebdomadaires au supermarché de son quartier. Dépourvu de ses lunettes oubliées à son domicile, croyant découvrir au rayon droguerie une nouvelle variété de papier hygiénique particulièrement résistant, pensant avoir lu « double-fesse » sur l’emballage, il s’empara en fait d’un paquet de papier-collants « double-face ».
Ce n’est qu’après un premier usage qu’il s’aperçut de sa bévue, d’autant que l’emballage précisait « tient plusieurs jours, résiste à l’humidité ».
Cette obstruction d’un genre particulier lui causa bien des désagréments, et ce n’est que quelques jours plus tard, qu’il réussit enfin, après bien des efforts, à décoller cette couche de protection d’un genre nouveau, détachant à grande peine un slip devenu adhésif et libérant par là-même, avec grand fracas, la production accumulée que l’on devine.
Nous ne le répéterons jamais assez : lisez attentivement les étiquettes !
Donc, voilà

Les carafes d'eau, que nous consommons au restaurant, devraient bientôt être gratuites, en Wallonie. C'est en tous cas la volonté du nouveau gouvernement.

En attendant que cette décision ne se concrétise, nous vous proposons une astuce, que nos équipes ont testée spécialement pour vous, et qui vous permettra de disposer, au restaurant, du précieux liquide aquatique (du gendarme), sans débourser le moindre euro.
Il vous suffit de commander, d’entrée de jeu, un Ricard : celui-vous sera servi systématiquement avec une carafe d’eau. Vous pourrez, grâce à celle-ci, après vous être servis, désaltérer vos compagnons de table. Si ceci ne suffit pas, commandez un deuxième pastis, voire un troisième. Vous recevrez automatiquement une nouvelle carafe à chaque fois. Nous avons vérifié sur la souche, il ne vous sera compté aucun supplément pour l’eau servie en complément.
Nous vous conseillons cependant de ne pas répéter la manœuvre plus de 6 ou 7 fois. Boire de l’eau c’est bien, mais comme toujours, l’excès nuit en tout !!!