En cette période de retour sur nos routes de ces joyeux pelotons d’athlètes virils se trémoussant en danseuses sur leurs pédales, toujours avides de découvertes et de connaissances nouvelles, nous avons voulu nous pencher aujourd’hui sur cette question qui taraude plus d’un supporter : pourquoi les vélos d’hommes comportent-ils cette barre horizontale qui amplifie la douleur en cas de freinage brusque … et pourquoi ceux des femmes en sont-ils dépourvus, alors qu’elles courent moins de risques lors des arrêts brutaux ? Là où l’homme laissera échapper un sonore « ouille » et une suite en rime, on n’entendra chez la femme, montée sur un vélo d’homme, qu’un simple « zzzzzip » discret. Partant du postulat que la présence de cette absence de barre avait sa raison d’être, après moult recherches, il nous est apparu que le cadre ouvert que l’on retrouve sur les vélos féminins permettait aux cyclistes d’être plus rapidement à selle.
Conséquence directe : sachant que chez les cyclotouristes du dimanche matin, le principal bar horizontal est celui de l’arrivée, nous ne pouvons que leur conseiller d’opter pour l’utilisation de vélos féminins.
Nous sommes heureux d’avoir pu, par nos modestes recherches, contribuer à faire avancer le débat. La science n’est que l’accumulation de petites découvertes s’enrichissant les unes les autres.
Donc, voilà.