PARKINSON SONG

Une fois de plus, profitons de cette journée mondiale pour nous instruire en nous instruisant.
Tout commence en 1278 quand Clotaire Parkin perd son emploi à la suite d’une délocalisation de son entreprise de fabrication de pièces détachées pour chaînes de fabrication de pièces détachées. Loin de désespérer, et encouragé par son conseiller du Forem, il conçoit un dispositif d’un genre nouveau qui consiste à aménager une surface plane en aire de stationnement pour véhicules. Il attribue son nom de Parkin à cette invention révolutionnaire. Plus tard, un moine copiste presbyte ajoutera malencontreusement un « g » à la fin du patronyme qui deviendra « parking » pour la postérité. Malheureusement, les esprits éclairés sont souvent en avance sur leur temps. L’invention du parkin(g) précédait de quelques siècles l’arrivée de l’automobile, ce qui rendit superfétatoire pour un temps cette prodigieuse découverte.
Parkin en fut tout marri, et sa femme aussi ! Il sombra peu à peu dans la dépression et se mit à boire jusqu’à plus soif. Et retour. Lui si pacifique devint sauvagement agressif et passa toute sa rage sur son seul fils unique. C’est bientôt quotidiennement que les coups pleuvaient dès sa rentrée au logis. Le gamin terrorisé se mettait à trembler dès le premier coup de sonnette de son paternel. La maman témoigne : « Dès que le Parkin sonne, le fiston tremble ». Et c’est depuis ce tragique épisode que l‘on désigne ainsi la tremblante maladie.
Donc, voilà.