Donc voilà

Théo 1er (le frère de T'es-au-deuxième), en charge de l'ouverture des centres fermés et de la fermeture des centres ouverts, a déclaré qu'il était opposé à la création d'un lieu d'accueil pour les migrants du parc Maximilien, car cela risquait de provoquer un appel d'air ! Pour montrer qu'il n'en manquait pas, il a développé son argumentaire en expliquant que cette position s'inscrivait dans un plan global plus ambitieux, véritable manifeste pour une autre société. A l'avenir, il envisage de fermer les hôpitaux, car ceux-ci constituent un appel d'air aux malades, de supprimer les prisons qui incitent les citoyens à délinquer, de raser les écoles qui poussent les jeunes à s'instruire (et à devenir peut-être plus malin que lui), et de clore les cimetières, véritables invitations des vivants vers la mort. Mais comment n'y a-t-on pas pensé plus tôt ?
NB. Il avait également été question de supprimer l"R" des alphabets, mais cette mesure paraissant trop onéreuse, a été abandonnée. L'air de rien.
Donc, voilà.

La mère de Bart (pas Simpson, l'autre) a décidé de s'engager en politique. Nous la voyons ici à la gauche de son fils, au lendemain de son opération. Une belle réussite. On pourrait presque croire qu'elle est plus jeune que lui ! Et que c'est lui l'amer ! 
Donc, voilà,

Un producteur de films pornos a décidé d'attaquer la société Jaguar en justice et de réclamer des droits d'auteur suite à la nouvelle campagne lancée par la célèbre marque automobile à l'effigie féline. L'adepte du naturalisme cinamétographique a vu rouge quand il a lu sur les affiches, au-dessus de la photo de la nouvelle XF Sportbrake, le titre d'un film sado-maso produit par lui dans les années 70: "Espace à l'arrière. Extase à l'avant".
Gageons qu'il obtiendra gain de cause !
Donc, voilà.

Aujourd'hui Saint Luc. 
On sait peu de choses de la vie de Luc. Selon certains témoignages, il fut un enfant particulièrement turbulent. Pour le punir, sa maman avait imaginé une méthode plutôt originale: elle le plaçait tout simplement sur l'armoire de la salle à manger. Et comme elle était plutôt d'humeur joyeuse et moqueuse, elle accompagnait le châtiment d'une ritournelle de son cru: "mon Luc sur la commode". La rengaine fit rapidement le tour du canton et intégra le répertoire des refrains familiers que l'on entonne lors des fêtes et banquets.
La chanson traversa les âges et, c'est en raison d'une erreur d'un moine copiste presbyte du Moyen-âge, qu'elle nous arriva dans sa version actuelle.
Écoutons-là ensemble. Dans le recueillement et la méditation. En mémoire de Luc.

Pour célébrer cette journée mondiale de la pauvreté, Charles 1er, tel un muezzin au sommet de son minaret (du bus), a salué le lever du jour en psalmodiant haut et fort, du haut de son balcon, torse nu, les mains en porte-voix, sa désormais célèbre incantation  "Job, job, job". Un peu à la manière de Tarzan. Mais mieux. En couleurs.

Mais quelle est l'origine de ce cri primal dont notre Premier s'est fait un ardent ambassadeur ? Pour le savoir, il nous faut nous plonger (plouf) dans les textes anciens, et évoquer la personne de ce pauvre Job qui vécut, ruiné et sans le sou, sur un tas de fumier, le reste de son existence. Avant cela, il exerçait le beau métier d'artiste de cirque et il s'était rendu célèbre par ses numéros de contorsionnistes qui lui valurent le nom de scène de "Flexy-Job". Mais, hélàs, ceci ne suffit pas à mettre du beurre pour faire bouillir les épinards dans la marmite, et c'est ainsi qu'il se retrouva sur la paille ! Pauvre Job !

Donc, voilà

Ce lundi 16 octobre, ont lieu à la fois la Journée mondiale contre la douleur, la Journée missionnaire mondiale et la Journée mondiale de la colonne vertébrale. Les organisateurs ont décidé cette année d'unir leurs efforts, et dans un souci d'économie, ont imaginé une campagne de prévention commune, lancée par un slogan unique, pour cette triple commémoration: "Contre le mal de dos, adoptez la position du missionnaire !".
Donc voilà.

Dans les affaires de mains baladeuses, nous conseillons toujours de déposer une main courante. 
Mais pas l'inverse. Ou alors, à vos risques et périls.
Donc, voilà.

La concomitance de la grève générale avec le discours de politique tout aussi générale prononcé mardi à la Chambre, est sans conteste à l'origine des coquilles que tout esprit éveillé aura relevées dans notre édition d'hier. En effet, il ne fallait pas lire "Jobs, jobs, jobs" mais bien "Zobs, zobs, zobs". Pas plus que "Flexy-job" remplaçant par erreur "Sexy-Job". Avec toutes nos excuses.
Donc, voilà.

Cherche homme de main pour distribution Femmes d'Aujourd'hui.
Donc, voilà.

Une fois de plus il nous faut déplorer les lacunes de nos contemporains qui négligent le respect de l'orthographe jusque dans les communiqués publics, engendrant ainsi confusions, méprises et embrouillaminis. Ainsi, pouvait-on lire ce matin ce billet de radioguidage:

"On observe depuis ce matin l'apparition inhabituelle de filles, un peu partout, tant à l'approche des chantiers, que sur les grands axes. Notons que pour éviter les filles, le principe de la tirette est d'application. Rappelons aussi qu'il est important de clignoter des quatre feux à l'approche d'une fille. Et surtout de garder son calme. Rien ne sert de s'exciter, vous n'irez pas plus vite pour la cause. Et tout comme à la poste ou au magasin, il est inutile de changer constamment de filles pour espérer tomber sur la plus rapide. Les apparences sont souvent trompeuses."

Et en cette double journée internationale concomitante des filles et du coming-out, sachons faire la différence entre faire la fille et faire la queue !
Donc, voilà?