A l’heure où la planète entière retient son souffle dans l’attente des résultats de la fameuse élection Harris-que (NDLR : il s’agira de ne pas se Trumper !), on observe depuis quelques semaines une belle unanimité dans les conclusions des analyses et commentateurs e tous poils. A longueur de bulletins d’information et de communiqués, tous s’entendent pour affirmer que les deux candidats sont « au coude à coude ». Mais, qu’est-ce qui explique cette analyse ? Pourquoi cette affirmation ?
Oui, pourquoi au coude ? Et pourquoi pas au genou (exemple : « les deux candidats sont au genou à genou »), à l’oreille ou à la fesse ?
Si les deux candidats avaient été du même sexe, on eût pu ajouter à la liste des supputations les seins et les testicules (exemple : « les deux candidats sont au couille à couille »).
En fait, l’explication est toute simple. En cas de victoire, c’est généralement le coude qu’on lève. Ce qui, convenez-en, eut été plus compliqué si le choix s’était porté sur un autre organe pair du corps humain.
Et puis, jouer des coudes, avoir les coudées franches, garder un dossier sous le coude… c’est tellement plus joli. Non ? Si !
A quoi ça tient parfois.
Donc, voilà,