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Donc voilà

Un peu de tout, sur tout ou rien, selon l'humeur du jour.

FAITS D'HIVER

Publié le 29 Décembre 2018 par Jean Dufour

A 10 heures, le cambrioleur pénétrait dans le célèbre magasin
"TOUT A 50 %".

Il était 5 heures !

Donc, voilà,

FAITS D'HIVER
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OVNI SOIT QUI MARS Y PENSE

Publié le 28 Décembre 2018 par Jean Dufour

Une série d'éclairs bleus ont illuminé hier le ciel de New York, déclenchant immédiatement des réactions toutes aussi fantaisistes les unes que les autres.

Selon nos informations, il ne s'agit nullement de l'explosion d'un transformateur, comme l'entourage du président Donald 1er a tenté de le faire croire à la population, mais bien d'une opération d'exploration lancée par les habitants de la planète Mars, en réaction à l'arrivée, en novembre dernier, de la sonde terrienne InSight, sur leur territoire.

Craignant que cette incursion ne soit le prélude annonciateur d'une invasion massive, et qu'un accueil inconditionnel ne fasse figure d'appel d'air (NDLR: les terriens ne manquent pas d'air, les martiens, si) les autorités martiennes ont pris l'option de venir en aide aux terriens, chez eux, plutôt que d'avoir à gérer une vague de migration sans précédents.

Il faut préciser cependant que cette décision est loin de faire l'unanimité et que l'opinion martienne reste divisée sur le sujet. Ainsi, d'aucuns défendent le projet de la construction d'un mur entourant toute la planète, mais peinent à réunir les budgets suffisants. D'autres soutiennent l'idée de l'instauration de quotas, ou encore de l'organisation d'opérations de rapatriements par soucoupes spéciales. Cette question fut à l'origine d'une grave crise, qui vit la démission du gouvernement, actuellement en affaires volantes.

Jamais la devise du peuple martien n'aura été autant remise en question: "Un coup de barre, Mars, et ça repart".
Donc, voilà.

OVNI SOIT QUI MARS Y PENSE
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QUOI D'NEUF, DOCTEUR ?

Publié le 27 Décembre 2018 par Jean Dufour

C'était dans la presse cette semaine. "Le secteur bancaire veut innover pour "recaser" ses employés vers d'autres secteurs. Au lieu de licencier et de prépensionner, les banques ont conclu un accord avec les syndicats pour favoriser la mobilité de leurs collaborateurs vers de nouvelles activités professionnelles: notamment les soins de santé".

On ne peut que se réjouir de voir enfin apparaître, au travers de cette information, les prémices d'un vent nouveau, véritable révolution bienvenue dans la prise en charge des soins de santé. Toujours à l’affût de l'exclusivité, nous avons pu nous procurer en primeur le syllabus des cours de recyclage que le secteur bancaire compte proposer à ses futurs ex-employés.

Notons quelques avancements parmi les plus notoires:

 Il ne sera plus question de don, mais de vente de sang.
 Les prélèvements ne seront plus acceptés qu'aux guichets automatiques. 
 Le service des urgences ne traitera plus que les grosses coupures. 
 Des conseillers seront à la disposition de la patientèle, sur rendez-vous, pour lui enseigner le B.A.-BA de la constitution d'un bon petit matelas, et éviter ainsi la piqûre à la sortie. 
 On ne parlera plus d'analyses d'urine mais de dépôts en liquide. 
 Les médecins ne diront plus "dites 33", mais dites 33%". 
 Les urologues vous demanderont votre code Pine.
 L'accès à une consultation ophtalmologique nécessitera l'ouverture d'un compte à vue.
 Le personnel soignant ne dira plus "déshabillez-vous" mais "je vais examiner votre découvert".
 Et enfin, on ne parlera plus de soins palliatifs, mais de placements à court terme.

En outre, un cours à option proposera une spécialisation en rééducation des victimes des chutes des bourses.
Donc, voilà,

QUOI D'NEUF, DOCTEUR ?
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LE SAINT DU JOUR

Publié le 23 Décembre 2018 par Jean Dufour

Aujourd’hui, Saint Armand.

Cette célébration ravive chaque année la célèbre question existentielle issue du fond des âges, maintes fois posée, jamais complètement démêlée. Popularisé par notre Hergé national, le dilemme du « Dupont avec T ou Dupond avec D », remonte à la nuit des temps. « Armant avec T ou Armand avec D », là était la question.

L’hypothèse la plus crédible est que la première orthographe (avec T) présentait une consonance guerrière que ne confirmait pas son pluriel. « Armant » étant le participe présent du verbe « armer », alors que son pluriel (NDLR un armant – désarmants) évoquait tout son contraire, on peut aisément imaginer la confusion semée dans les esprits simples de l’époque. Le Ministre de l’Education d’alors, bien qu’en affaires courantes, décida de couper court à toute polémique et récupération militariste et décréta d’autorité qu’Armand s’écrirait désormais avec un D. L’heure du T était passée !

Notons que chez nos amis Teutons la question prit une tout autre tournure, puisque l’on étudie encore aujourd’hui dans les Université d’Outre Rhin cette énigme: « Tupont avec T ou avec T ».

Parmi les Armand célèbres, citons celui de Marguerite Duras.

Et enfin, terminons par cet hommage au saint patron du jour, immortalisé par Guy Béart : « Mon Armand me délaisse ». Youpi.
Donc, voilà,

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CHARLIVARI

Publié le 21 Décembre 2018 par Jean Dufour

Baigné dans une actualité faite de faits surfaits et d'affaires contrefaites, élevons un chouia le débat en proposant ce sujet de méditation, en phase avec l'actualité de la semaine:

"Il vaut mieux sortir tout seul du cabinet du Roi, en affaires courantes,
Que d'entrer au cabinet où le roi va tout seul, en affaires coulantes."
Donc, voilà,

CHARLIVARI
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ALERTE MÉDICALE

Publié le 9 Décembre 2018 par Jean Dufour

Alors qu'au lendemain de la Saint Nicolas notre pays entame une nouvelle part de Monopolitik, une découverte d'une importance sanitaire historique et d'une portée planétaire sans précédent risque de passer au second plan de l'actualité.

Une revue scientifique bien connue a publié cette semaine les résultats des dernières analyses opérées sur ce microbe d'un genre nouveau, récemment découvert (à salade), qui présente la particularité d'une capacité de vitesse de circulation de loin supérieure à celle que l'on connaissait jusqu'ici. La bestiole est si vigoureuse qu'elle est capable de remonter le courant d'un jet d'urine et d'ainsi, tel un saumon franchissant la rivière d'aval en amont, transiter de la cuvette vers votre organe de miction. En d'autres mots, tandis que vous urinez bien tranquillement, le microbe traverse clandestinement l'écoulement en sens inverse et vient se loger subrepticement dans votre organisme.

Il est dès lors préconisé de prendre certaines précautions. Soit en urinant par des petits jets dont la longueur sera inférieure à la distance qui sépare votre zizi ou votre zezette du fond du pot, de sorte que l'écoulement soit en permanence discontinu, et que la jonction entre le départ et l'arrivée soit intermittente, soit en urinant dans un récipient que vous viderez ensuite, évitant ainsi tout contact direct avec le milieu infesté.

Notre conseil: ayez toujours sur vous un petit récipient. Il y va de votre santé ! Vous aurez été prévenus ... et tant pis pour ceux qui manquent de pot !
Donc, voilà

ALERTE MÉDICALE
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KAMASUTRA CONSTITUTIONNEL

Publié le 6 Décembre 2018 par Jean Dufour

A l'heure où les décideurs qui décident pour nous n'arrivent pas à décider qui doit décider, où les représentants ne savent plus qui ils représentent et où les représentés ignorent qui les représente, où tous ne sont pas d'accord de signer un accord sur lequel tous étaient d'accord avant de ne plus l'être, où les idées s’entrechoquent et où l’opinion se colore de toutes les teintes de l’arc-en ciel, où le jaune et le vert se mélangent pour peindre le gris du désespoir et le noir de la colère, un terme revient dans tous les commentaires, le mot : « consensus ».

Saisissons l'aubaine qui nous est offerte pour nous instruire à nouveau. Youpie. Définition de consensus: processus de décision qui veut qu’un accord commun se dégage quand tout va bien, et qu'aucune position ne se prenne quand l’un des participants fait son caca boudin. 
C’est oublier un peu vite que consensus s’écrivait à l’origine « con-sans-suce » et désignait la douloureuse et cruelle abstinence qui caractérise cette situation fâcheuse où l’on dispose de tout ce qu’il faut, à portée de main(s) (NDLR: remplacer main(s) par toute autre partie de votre anatomie … en restant néanmoins réaliste … si l'on n’a plus la souplesse de ses vingt ans ! ) sans pouvoir en faire usage, par manque d’enthousiasme du partenaire. En bref, ne pas pouvoir conclure, tout en ayant néanmoins l'impression, au bout du compte, de s'être bien fait b ... !

Quand les positions de l’un ne s’accordent pas avec les positions de l’autre... le consensus que si l'on s'en sert !
Donc, voilà.

KAMASUTRA CONSTITUTIONNEL
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BOB PASSE L’ÉPONGE A GAUCHE

Publié le 3 Décembre 2018 par Jean Dufour

Après ce week-end bien achalandé en événements, en manifestations diverses, en débats d'idées et de défense des droits humains tous plus fondamentaux les uns que les autres, il nous est bien difficile d'opérer le choix du fait d'actualité qui extirpera ces deux premiers jours de décembre de l'anonymat du calendrier. Mais difficile n'est pas impossible (comme disait Robinson Crusoé à Vendredi à l'issue d'une soirée bien arrosée).

Nous avons choisi de pointer dès lors ce fait marquant qu'est le décès de Stephen Hillenburg, créateur du célèbre "Bob l'éponge".

Les témoignages de sympathie ont afflué du monde entier. Citons, parmi les plus émouvants, les messages de Gaston le torchon, Yvette la lavette, Cédric l'Harpic, Léon le goupillon, Samir le mini-Mir et Bérangère la serpillière.

Malheureusement, il n'aura pas fallu attendre longtemps pour que surgissent de tristes querelles entre les héritiers et qu'apparaisse au grand jour la discorde latente (à oxygène) entre Laetitia Vileda d'une part et d'autre part David le savon-liquide et Laura la-peau-de-chamois.

Par ailleurs, les responsables de la sécurité routière de notre pays ont décidé de se saisir de cette opportunité et de rendre hommage à l'éponge orpheline, en y associant notre Bob national, celui de la campagne éponyme (à la joie) bien connue. Nous avons la fierté et le plaisir de diffuser ici, en toute primeur, le nouveau slogan qui garnira sous peu et sous pneus les abords de nos autoroutes:

"SI TU BOIS, NE CONDUIS PAS.
SI TU VOMIS, BOB L'ÉPONGE !"

Donc, voilà,

BOB PASSE L’ÉPONGE A GAUCHE
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